Étudier au Québec : s'endetter ou travailler ?

Au niveau de l’argent, si vous venez au Québec pour étudier, ce ne sera pas toujours simple. Et si papa et maman ne sont pas là pour aid...


Au niveau de l’argent, si vous venez au Québec pour étudier, ce ne sera pas toujours simple. Et si papa et maman ne sont pas là pour aider (par exemple), il va falloir vous débrouiller tout seul. Alors, accrochez-vous et soyez motivés!

Les frais de scolarité 

Les droits de scolarité peuvent être très élevés pour les étudiants étrangers qui doivent parfois payer un montant exorbitant par rapport aux étudiants québécois. Mais renseignez-vous correctement parce que dans plusieurs cas, ces frais pourront être mis au niveau de ceux des étudiants québécois. Par exemple, les citoyens français et les résidents permanents seront très souvent parmi les chanceux qui bénéficieront d’ententes spéciales. (Attention. Des discussions sont encore en cours au sujet des étudiants français, par rapport à l’augmentation de leurs frais de scolarité...)

Bourses et prêts bancaires 

En plus des droits d’inscription, vous devrez bien sûr compter les dépenses normales de la vie quotidienne. Ainsi, une question viendra inévitablement : comment subvenir à vos besoins en parallèle à des études à temps plein?

D’abord, vous pouvez toujours vous renseigner par rapport aux bourses. Il en existe peu pour les étudiants étrangers qui viennent étudier au Québec et elles sont plutôt éparses. Mais comme on dit, qui ne tente rien… Si vous êtes résident permanent par contre, certains programmes gouvernementaux vous seront plus facilement ouverts, dont le programme de prêts et bourses qui vous permet éventuellement d’emprunter de l’argent à taux avantageux, ainsi que quelques autres programmes.

Certaines banques peuvent aussi vous proposer des prêts dédiés. Mais il vous faudra obligatoirement être résident permanent. Et sans historique de crédit, ce ne sera pas facile à obtenir! Puis franchement, êtes-vous prêts à vous endetter de plusieurs milliers de dollars?

Travailler hors campus 

Vous ne voulez pas vous endetter? Il va falloir bosser! Mais encore une fois, ne pensez pas que ce sera aisé. Si vous n’êtes pas résident permanent, il vous faudra suivre des études à temps plein dans un établissement admissible pour avoir un permis de travail qui vous permettra de ne travailler que 20 heures par semaine hors campus.

 Si vous êtes résident permanent par contre, vous aurez le droit de travailler autant de temps que vous le souhaitez pour financer votre vie d’étudiant. Cependant il va falloir que vous preniez conscience qu’adapter vos heures de travail à votre emploi du temps étudiant n’est pas simple et surtout, n’est pas de tout repos! Ça se traduit par des soirées et des fins de semaine entières passées au boulot, sans compter tous ces moments où vous devrez étudier chez vous.

Ainsi, vous risquez rapidement de vous trouver débordé et de ne pas avoir beaucoup de temps pour vos loisirs. Mais pour vous rassurer, sachez d’une part que beaucoup de Québécois font de même, et d’autre part que ce sera une expérience professionnelle que vous pourriez valoriser par la suite. Et ne dénigrez pas certains emplois, même si c’est un travail de serveur dans un café ou de caissier dans un supermarché, vous pourrez toujours le valoriser face à un futur employeur (en parlant par exemple de travail d’équipe, de prise d’initiative, de sens de l’organisation…).

Si après avoir pesé le pour et le contre, et après avoir évaluer vos moyens financiers, vous êtes motivé pour partir au Québec pour y étudier, alors tout commence ici, sur le site d’Immigration Québec ! 

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