Intégration : à nous, immigrants, de faire l’effort !
Il m’est souvent arrivé d’entendre ou de lire des immigrants francophones se plaindre de leur expérience d’intégration au Québec et à...
http://www.attache-ta-tuque.com/2014/05/integration-nous-immigrants-de-faire.html
Il m’est souvent arrivé d’entendre ou de lire des immigrants francophones se plaindre de leur expérience d’intégration au Québec et à Montréal... Certains blâment le système, d’autres accusent carrément les Québécois d’être hypocrites et de faire aussi du racisme. J’ai donc essayé de comprendre ce qui amenait ces gens-là à dire ce genre de choses. Et je me rends compte que peut-être, c’est personnes-là n’ont pas fait les efforts nécessaires pour s’intégrer?
En arrivant, surtout si c’est notre première expérience d’immigration, alors nous avons tous tendance à développer ces réflexes de «Maudits Français», c’est un peu dans notre nature. Mais on peut les combattre assez efficacement en identifiant ces mauvais réflexes et en les bâtissant de notre quotidien. La vie est bien meilleure après, je vous assure!
Puis si certains estiment que les Québécois font majoritairement du racisme anti-français, alors peut-être qu’ils devraient s’assurer de ne pas agir comme des Maudits Français? Ceci explique peut-être cela...
Attention, cela ne veut pas dire s’effacer! Il est d’ailleurs important de se souvenir d’où l’on vient et d’apporter avec soit quelques petites habitudes de son pays, ça fait partie de notre personnalité, de notre charme et ça nous rassure aussi, avouons-le. Mais cela veut surtout dire qu’il faut s’adapter à un système, à des habitudes, à un peuple qui s’est construit depuis des dizaines d’années...
C’est à nous, nouveaux arrivants, de faire l’effort de nous adapter à ce qui existe déjà et non l’inverse. Si on intègre ça, alors on s’intègre plus facilement au milieu du travail pour ne citer que cet exemple.
Les Québécois, ainsi que tous ceux qui vivent à Montréal depuis plusieurs années, ont déjà leur famille, leur travail, leurs amis, leurs petites habitudes... Ils ne comptent pas sur les nouveaux arrivants pour venir pimenter leur vie, la plupart ont déjà tout ce qu’il faut pour être heureux.
À nous, immigrants, de faire un effort et oser aller vers les autres. Les gens seront naturellement sympathiques et chaleureux avec vous, mais si vous restez dans votre coin et que vous ne persévérez pas pour pousser la relation plus loin, alors celle-ci restera toujours en en surface. Personne n’est à l’abri d’une mauvaise expérience ou d’une rencontre désagréable, mais il faut apprendre à relativiser et à passer à autre chose. S’ouvrir aux autres et persévérer est vraiment une des clés de l’intégration.
Pourquoi est-ce une cause bête? Simplement parce que c’est celle qui peut s’éviter le plus facilement! Il suffit de continuer ce que vous faites présentement, lire des blogs, prendre des renseignements sur les sites officiels québécois et canadiens, éventuellement discuter avec des gens qui ont déjà immigré ou même des Québécois... Il est inconcevable d’être préparé à 100 % à une expérience d’immigration, et des surprises, bonnes ou mauvaises, vous en vivrez chaque jour. Mais il est primordial de savoir où vous allez mettre les pieds Je parle bien sûr des sujets qui touchent au travail, au logement, à la santé, au scolaire ou même au relationnel par exemple...
Le syndrome du Maudit Français
J’appelle ça le syndrome du Maudit Français parce que cela concerne souvent mes compatriotes, mais je l’ai remarqué aussi chez beaucoup d’autres immigrants d’autres nationalités. Ce que j’appelle le syndrome du Maudit Français, c’est le fait de venir au Québec sans véritablement avoir la volonté de s’intégrer. C’est garder un esprit fermé sur ce Nouveau Monde qui nous entoure et se replier sur soi-même et sur le passé, plutôt que de s’ouvrir aux autres et au présent. C’est critiquer, comparer et regretter plutôt que s’adapter, découvrir et apprendre.En arrivant, surtout si c’est notre première expérience d’immigration, alors nous avons tous tendance à développer ces réflexes de «Maudits Français», c’est un peu dans notre nature. Mais on peut les combattre assez efficacement en identifiant ces mauvais réflexes et en les bâtissant de notre quotidien. La vie est bien meilleure après, je vous assure!
Puis si certains estiment que les Québécois font majoritairement du racisme anti-français, alors peut-être qu’ils devraient s’assurer de ne pas agir comme des Maudits Français? Ceci explique peut-être cela...
Nous sommes les étrangers...
C’est bête à dire, mais important à rappeler. Même si vous vous considérez comme un citoyen du monde, lors de votre arrivée à Montréal, vous êtes néanmoins l’étranger (du moins, pour un certain laps de temps). C’est quelque chose que dès mes premiers jours au Québec, je me répétais sans cesse. Jamais avec la volonté de me séparer des Québécois et de me mettre de côté, mais toujours de manière à prendre conscience que ce n’était pas à moi d’imposer ma culture ou ma façon de vivre. C’est simple : être immigrant, c’est s’adapter.Attention, cela ne veut pas dire s’effacer! Il est d’ailleurs important de se souvenir d’où l’on vient et d’apporter avec soit quelques petites habitudes de son pays, ça fait partie de notre personnalité, de notre charme et ça nous rassure aussi, avouons-le. Mais cela veut surtout dire qu’il faut s’adapter à un système, à des habitudes, à un peuple qui s’est construit depuis des dizaines d’années...
C’est à nous, nouveaux arrivants, de faire l’effort de nous adapter à ce qui existe déjà et non l’inverse. Si on intègre ça, alors on s’intègre plus facilement au milieu du travail pour ne citer que cet exemple.
Personne ne nous attend!
C’est peut-être dur à lire ainsi, mais c’est tout ce qu’il y a de plus vrai.Les Québécois, ainsi que tous ceux qui vivent à Montréal depuis plusieurs années, ont déjà leur famille, leur travail, leurs amis, leurs petites habitudes... Ils ne comptent pas sur les nouveaux arrivants pour venir pimenter leur vie, la plupart ont déjà tout ce qu’il faut pour être heureux.
À nous, immigrants, de faire un effort et oser aller vers les autres. Les gens seront naturellement sympathiques et chaleureux avec vous, mais si vous restez dans votre coin et que vous ne persévérez pas pour pousser la relation plus loin, alors celle-ci restera toujours en en surface. Personne n’est à l’abri d’une mauvaise expérience ou d’une rencontre désagréable, mais il faut apprendre à relativiser et à passer à autre chose. S’ouvrir aux autres et persévérer est vraiment une des clés de l’intégration.
Le manque de préparation
C’est souvent LA cause bête qui peut gâcher toute une expérience d’immigration. Croire qu’il est mieux de tout découvrir sur place est absurde. Croire que tout se passera pour le mieux au Québec est tout aussi absurde. Bref, venir avec des œillères, sans se préparer et en pensant que la vie d’immigré sera rose vous emmènera certainement droit à la catastrophe.Pourquoi est-ce une cause bête? Simplement parce que c’est celle qui peut s’éviter le plus facilement! Il suffit de continuer ce que vous faites présentement, lire des blogs, prendre des renseignements sur les sites officiels québécois et canadiens, éventuellement discuter avec des gens qui ont déjà immigré ou même des Québécois... Il est inconcevable d’être préparé à 100 % à une expérience d’immigration, et des surprises, bonnes ou mauvaises, vous en vivrez chaque jour. Mais il est primordial de savoir où vous allez mettre les pieds Je parle bien sûr des sujets qui touchent au travail, au logement, à la santé, au scolaire ou même au relationnel par exemple...